Échafaudages et matériaux durables : l’innovation du bambou ?

L’innovation touche tous les secteurs, y compris la construction, avec un accent particulier sur les échafaudages. L’objectif principal est de faciliter le travail des ouvriers sur les chantiers tout en renforçant la sécurité générale. Cette recherche d’innovation implique un investissement important dans la recherche et le développement pour concevoir des échafaudages plus ergonomiques et évolutifs. Ces équipements doivent résister à l’épreuve du temps tout en offrant un montage plus rapide et des matériaux plus légers et solides.

Plusieurs types d’échafaudages sont disponibles actuellement sur le marché, chaque type ayant un but spécifique. En général, on les classe en deux groupes : les échafaudages fixes et les échafaudages roulants. Les échafaudages fixes sont couramment utilisés pour des rénovations de façade et garantissent une sécurité élevée pour les travaux en hauteur. Les échafaudages roulants, quant à eux, offrent une grande mobilité et sont adaptés aux travaux ponctuels, tels que la ventilation, l’électricité ou la peinture. Ils se caractérisent par leur autostabilité et leur facilité d’utilisation.

Une des questions qui se pose depuis quelques années dans le domaine de l’échafaudage est l’utilisation de matériaux durables et respectueux de l’environnement. En effet, une des conditions principales lors du choix d’un échafaudage est son matériel de fabrication mais également son niveau de sécurité. Un bon échafaudage doit allier résistance et durabilité, mais cela ne peut être fait au détriment de notre environnement.  

Divers matériaux sont employés dans le secteur de l’échafaudage : aluminium, acier, fibre de verre et bambou. Les échafaudages métalliques, apparus au début du XIX^ème siècle, demeurent prédominants dans la construction grâce à leurs propriétés statiques. Toutefois, dans le domaine de la rénovation, l’échafaudage en aluminium gagne en popularité grâce à sa légèreté et sa maniabilité, conquérant progressivement des parts de marché. En effet, l’aluminium présente plusieurs atouts pour la construction, incluant non seulement la légèreté et la maniabilité, mais également la durabilité et l’immuabilité. C’est aussi une très bonne option au niveau écologique, étant parmi les matériaux qui se recyclent le mieux. Néanmoins, ce dernier est souvent remplacé par l’acier pour des travaux lourds de maçonnerie ou de construction, plus solide et pouvant supporter une charge plus élevée. Les échafaudages en fibre de verre quant à eux présentent beaucoup d’avantages mais restent peu répandus à cause de leur prix élevé. 

Pour finir, une dernière alternative existe et il s’agit des échafaudages en bambou. En effet, ces derniers sont deux à tois fois plus résistants que l’acier et même l’aluminium ! Malgré ses avantages évidents, peu d’entreprises de construction l’ont jusqu’ici exploité en tant que pilier de construction. Son utilisation se retrouve le plus souvent en Asie, où le bambou est facilement disponible, écologique et, comparé à d’autres matériaux de construction, son coût est négligeable. Un des endroits précurseurs dans l’utilisation de ce type d’échafaudage est Hong Kong. C’est l’un des derniers lieux au monde où le bambou est encore largement utilisé pour la construction d’échafaudages. Pourquoi ce choix insolite, alors que son voisin chinois est passé à l’aluminium et à l’acier?  Ce type d’échafaudage pourrait-il s’implémenter en Europe dans un futur proche ? 

Pour plus d’informations sur ce type d’échafaudages innovant, consultez les sources en bas de l’article.